Adrastia - atelier théâtre action

Maison des habitants Vieux Temple - 27 janvier 2020 

Le contexte : Adrastia a pour objectif d’anticiper et préparer le déclin de la civilisation thermo-industrielle de façon honnête, responsable et digne. Informer, communiquer, être un lieu ressource d'échange et de partage de connaissance, de bonnes pratiques.

La demande : Le groupe local de Grenoble a décidé d'organiser un atelier de théâtre action afin de s'entrainer à sensibiliser ses interlocuteurs au nécessaire changement de comportement. 

La proposition : une MC (maîtresse de cérémonie) pour animer la séance et une comédienne improvisatrice pour incarner les personnages.



Atelier théâtre action: comment parler de l’effondrement à venir? (From Adrastia.org) 


« La planète, je la détruis pas, je l’utilise ! » Voici un échantillon des répliques hilarantes dont nous a gratifié Séléna, la comédienne qui a donné la réplique aux participants de l’atelier théâtre action, organisé fin janvier 2020 par le groupe local Adrastia Grenoble. 

Le thème de la soirée : comment parler de l’effondrement à venir ? En parler, oui. Mais sans braquer. Sans se braquer. Sans passer pour le sinistre de service… 

Séléna commence par nous présenter les trois personnages qu’elle va incarner : Céline l’aquoiboniste (« pourquoi se bouger si les autres ne font rien »), Elisa, la techno-optimiste (« au pire, on ira sur mars ») et Edith, la bobo satisfaite (« moi, je fais ma part »).



Elles seront au volant pour un covoiturage animé avec un-e volontaire de l’assistance. Au cours de la soirée, six volontaires vont successivement monter en voiture se frotter à l’un de ces personnages, à la fois réalistes et drolatiques grâce à la verve de la comédienne. Après chaque passage, la salle livre ses impressions et ses suggestions. Pour finir, la salle se lance dans un travail de synthèse collectif, qui fait ressortir ce qui a été appris de l’expérience. 



Ce qui peut marcher : raconter son expérience personnelle, parler du sens qu’on souhaite donner à sa vie, de ce que les changements qu’on a opérés nous ont apporté. Écouter, faire parler, créer une relation de confiance, chercher des points d’accroche et rebondir. Poser des questions comme : « qu’est-ce que ça te fait de voir que… ? ». Chercher juste à susciter de l’intérêt, à planter des graines. 

Ce qui ne marche pas : chercher à convaincre, à transformer son interlocuteur. Provoquer, juger, faire la morale, culpabiliser. Chercher la confrontation, assommer à coups de chiffres… Les participant-e-s ont souligné l’intérêt et l’originalité de ce type d’intervention. 

A refaire, donc ! Pour aller plus loin, ce blog: dix conseils pour être l’inspirateur et non l’emmerdeur de Noël.



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